Dans The Romeo, une performance à grande échelle avec 12 danseur·euses, Trajal Harrell se laisse aller à un mode spéculatif de danse. Nommé d'après le héros malchanceux de Shakespeare, The Romeo dépeint une danse accessible à tous·tes, quels que soient l'origine, le sexe et l'âge. Une danse qui a toujours existé et qui ne cesse de se réinventer.  

Accompagné de son groupe habituel de danseur·euses et l’aide de nombreux changements de costumes et de genres musicaux - d'Eric Satie à Pink Floyd -, Harrell nous entraine à travers des histoires inconnues, avec pour fil conducteur une forme de danse spéculative (et si ?).  The Romeo demeure en outre un classique de Harrell : les combinaisons incroyables de différents langages de danse, tels que le voguing, la danse postmoderne, le butoh japonais et le théâtre grec antique, s'enchaînent avec élégance et humour.  

"C'est un véritable tour de magie de faire croire au public qu'il assiste à quelque chose d'ancien à partir du présent. Tout est dans l'imagination, je joue avec ce que j'ai pensé être, ou avoir été, possible. C'est la manœuvre artistique. C'est une contradictio in terminis ; l'imagination historique est toujours ainsi". — Trajal Harrell

• Le chorégraphe américain Trajal Harrell a acquis une reconnaissance mondiale avec sa série d'œuvres Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church et est désormais un invité régulier du circuit international de la danse et des arts visuels. Il a présenté CAEN AMOUR et The Köln Concert au Kaaitheater. Depuis 2019, Trajal Harrell est réalisateur au Schauspielhaus Zürich, où il dirige une compagnie de danse, le Schauspielhaus Zürich Dance Ensemble.