‘Plasticity, in the wide sense of the word, means the possession of a structure weak enough to yield to an influence, but strong enough not to yield all at once. Organic matter, especially nervous tissue, seems endowed with a very extraordinary degree of plasticity of this sort...’ – William James

Moving in Concert de Mette Ingvartsen fait émerger un univers dans lequel des êtres humains, des technologies et des matières organiques forment un ensemble abstrait en mouvement. Inspiré par les effets du monde numérique sur nos sens, le spectacle explore une poésie de la plasticité, de l’abstraction et de l’imaginaire.

Des questions pressantes sur l’époque actuelle constituent le fil conducteur du spectacle d’Ingvartsen : l’effet et l’influence de la technologie et de son omniprésence sur notre cerveau et sur sa plasticité. Comment envisager la technologie comme quelque chose qui reste active dans nos corps, même lorsque tous les outils techniques sont déconnectés ? Et comment des corps peuvent-ils se mouvoir et organiser leur collectivité de manière « plastique » ?

À la faveur de lumière, d’ombre et de leur réflexion, les neuf danseurs ouvrent aux spectateurs un paysage enchanteur et les invitent à y entrer. Mouvements abstraits, sculptures de lumière et intenses nuances de couleur donnent lieu à une chorégraphie comme à un processus dont les formes et les schémas modulent l’expérience de l’espace, des corps et des choses.

• La danseuse et chorégraphe danoise Mette Ingvartsen a achevé ses études à PARTS en 2004. De 2013 à 2016, elle était artiste en résidence au Kaaitheater. Elle a réalisé plusieurs cycles thématiques, entre autres, autour de l’écologie (The Artificial Nature Project) et de la sexualité (The Red Pieces). Avec Moving in Concert, elle entame une nouvelle recherche autour de la technologie.

Un travail plastique, visuel et sonore d’un grand raffinement, brouillant souvent nos propres sens. - pzazz.theater